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Taux de grossesse par don d’ovocytes
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Taux de grossesse par don d’ovocytes

  1. <span  class="bbp-author-name">Mariam</span>
    Mariam

    Bonjour, je voudrais savoir si les taux de réussite sont plus élevés en ayant recours au don d’ovocytes ou en utilisant ses propres ovocytes? Merci d’avance.

    30/12/2015 à 17:36
    Réponse
  2. Bonjour Mariam,

    Si les conditions sont les mêmes, les taux de réussite sont les mêmes aussi. C’est-à-dire que si la patiente a les mêmes caractéristiques que la donneuse (jeune, en bonne santé, sans problème de fertilité, bonne réserve ovarienne…), les chances de grossesse sont élevées quelque soient les ovocytes utilisés.

    Normalement, les taux de grossesse sont plus hauts en recourant au don d’ovocytes quand la patiente souffre d’une quelconque altération de la fertilité comme une insuffisance ovarienne, un âge maternel avancé, problèmes d’ovulation, mauvaise réponse à la stimulation ovarienne…

    Nous vous proposons quelques chiffres sur ce sujet en cliquant sur le lien suivant: Taux de réussite des traitements par don d’ovocytes.

    J’espère vous avoir aidée.

    Bonne journée.

    31/12/2015 à 12:29
    Réponse
  3. Salut, je suis curieuse de savoir pourquoi il n’y a pas une législation universelle en ce qui concerne le don d’ovocytes. Je suis une femme infertile et célibataire depuis 1 an seulement. Mon ex-mari m’a quitté justement parce que je n’arrivais pas à faire d’enfants. Ma gygy m’a proposé d’avoir recours à un DO pour pouvoir tomber enceinte après avoir diagnostiqué mon problème. J’ai donc décidé d’opter pour une FIV double don. À ma grande surprise on me fait comprendre que je ne suis pas éligible pour cette technique parce que je suis seule. Alors, pourquoi cette technique existe si les femmes célibataire n’ont pas le droit de le faire? Pourquoi ailleurs on l’autorise et pas ici? Je ne trouve pas ça normal, j’aimerais avoir votre avis sur la question. Merci

    15/01/2018 à 21:03
    Réponse
    • Bonjour jessica40,

      Pour arriver à une législation universelle, il faudrait que tous les pays se mettent d’accord, ce qui pose des problèmes d’organisation et des polémiques considérables.

      La prochaine ouverture des États généraux de la bioéthique va d’ailleurs être l’occasion pour la société française de réfléchir à ce sujet, avec, à la clé, peut-être l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, mêmes célibataires ou en couples féminins. Le Comité Consultatif National d’Éthique a d’ailleurs donné un avis favorable à ce sujet en 2017.

      Espérons qu’une nouvelle loi vienne bientôt encadrer les traitements de fertilité destinées à des femmes qui, comme vous, cherchent à tomber enceintes quel que soit leur état civil ou leur orientation sexuelle.

      À bientôt.

      17/01/2018 à 11:22
      Réponse
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